Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Témoignage de Dolly, étudiante à l’U-PEC et bénévole chez les petits frères des Pauvres d’Ivry

Derniers témoignages

12 décembre 2024

Louise, 88 ans : « J’ai connu les Petits Frères des Pauvres parce que j’étais seule à Noël »

Lire le temoignage

26 juillet 2024

Laurence, bénévole : « Chaque intervention me donne un réel bonheur d’avoir pu aider à ma façon »

Lire le temoignage

26 juillet 2024

Jean-Roland, 76 ans : « ici, je suis bien, c’est un palace ! »

Lire le temoignage
Voir tout

Depuis de nombreuses années, je souhaitais m’investir dans un projet caritatif, qui puisse me permettre d’aller à la rencontre de personnes en difficultés. C’est pourquoi lorsque j’ai découvert qu’il nous était possible dans le cadre d’une option transversale avec  l’Université de nous investir avec l’association « les petits frères des Pauvres », il m’a semblé que le moment était venu de  me consacrer sérieusement à une action bénévole.En m’investissant avec les petits frères des Pauvres, je souhaitais aller à la rencontre de personnes en grande précarité ou en situation d’isolement. Pour pouvoir partager avec eux quelques instants, être attentive à leur détresse et les réconforter si nécessaire.Notre projetAvec  Praniya, l’autre étudiante avec qui j’ai réalisé mon projet, nous avons décidés d’organiser une rencontre conviviale autour d’un goûter. Ainsi notre objectif était d’aller à la rencontre d’un certain nombre de personnes âgées en les invitant à se joindre à nous au local des petits frères des Pauvres (qui se situe à Ivry-Vitry) le temps d’une après midi.Notre objectif était de convaincre des personnes que nous ne connaissions pas de venir passer un agréable instant en notre compagnie et celle d’autres bénévoles.Mise en placeLa mise en place du projet s’est faite en plusieurs étapes :Nous avons rencontré Lavinia à diverses reprises pour élaborer notre projet : nous avons fixé la date et l’heure de la rencontre, nous avons passé en revue la liste des différentes personnes âgées et bénévoles que nous pourrions convier à « notre goûter de folie » (le nom que nous lui avons donné !) et nous avons établi un plan d’action pour la mise en place du goûter.Lors des trois semaines qui précédèrent le goûter, nous avons envoyé une invitation aux bénévoles, et convié certaines personnes âgées au goûter.Nous nous sommes chargées avec l’aide de bénévoles d’organiser le transport  des personnes âgées depuis leur domicile jusqu’au local des petits frères des Pauvres ; nous avons procédé aux différents achats nécessaires au goûter (gâteaux, boissons…) ; nous avons réfléchi aux différentes activités que nous allions proposer (jeux… ) ainsi qu’à la décoration du local…La veille, j’ai élaboré les différents gâteaux que j’avais proposé de faire (flan, gâteau au chocolat).Un Goûter de folieLe 23 mars a donc eu lieu notre Goûter de Folie . Nous avons ainsi fait la rencontre de nombreuses personnes  âgées telles que : Denise, Francette, Ahmed… Ce fut un agréable après midi, au cours duquel nous avons pu échanger avec ces personnes autour d’un café, ou encore d’une part de gâteau.Je suis ravie d’avoir eu l’occasion de partager ces quelques instants avec ces personnes : j’ai découvert des personnes attendrissantes et leurs histoires personnelles m’ont touchée. Moi qui pensais m’engager dans une relation où il faudrait donner plus que recevoir, j’ai été surprise de voir à quel point cette expérience a été enrichissante.J’ai trouvé que le goûter s’était déroulé à merveille, les personnes accompagnées semblaient ravies, nous nous sommes beaucoup divertis (grâce au bingo que nous avions organisé) mais ce fut aussi un temps propice au partage.Il me semble que ma plus grande difficulté a été de ne pas trop m’impliquer dans les histoires personnelles de chacun, car écouter par exemple une dame m’expliquer que son mari qui avait fait de la recherche toute sa vie contre le cancer en était décédé a été difficile.Je me suis sentie impuissante face à sa détresse et ne sachant comment réagir j’ai préféré changer de sujet de peur que cette conversation ne lui rappelle trop de mauvais souvenirs.Mais avec le recul, et après avoir suivi une formation sur la relation d’accompagnement avec les petits frères des Pauvres, j’ai finalement réalisé que parfois une personne peut ressentir le besoin de dire ce qu’elle a sur le cœur et ce  même si cela risque de la rendre très triste.Si c’étais à refaire et bien, je choisirai encore dans toute cette liste d’options proposées par l’Université, les petits frères des Pauvres, car ce fut une expérience très enrichissante.C’est pourquoi j’ai fait part de mon intention de continuer à m’investir auprès des petits frères des Pauvres à Lavinia qui m’a gentiment proposé d’organiser d’autres goûters.

Partager Ce témoignage
A propos de l’auteur
Image de Audrey Achekian
Audrey Achekian
Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test

Découvrez comment vous pouvez agir

Consulter d'autres témoignages

Louise, 88 ans, se sentait seule à Noël avant de rejoindre notre Association. © Petits Frères des Pauvres de Marseille

Louise, 88 ans : « J’ai connu les Petits Frères des Pauvres parce que j’étais seule à Noël »

Louise, 88 ans, est accompagnée par les Petits Frères des Pauvres de Marseille Belle de Mai...

Laurence, bénévole : « Chaque intervention me donne un réel bonheur d’avoir pu aider à ma façon »

Laurence est bénévole pour l’équipe d’Accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres de Lille...

Jean-Roland, 76 ans : « ici, je suis bien, c’est un palace ! »

Après un divorce difficile, Jean-Roland a tout perdu. S’en est suivi une longue période d’errance avant...

Faire un don