Ouvert à tous les jeunes entre 16 et 25 ans, le service civique permet d’accomplir une mission d’intérêt général à l’étranger tout en étant rémunéré. Les Petits Frères des Pauvres accueillent régulièrement des jeunes volontaires afin de les sensibiliser, par des actions concrètes, à la lutte contre l’isolement des personnes âgées en France ou à l’international.
Le choix du service civique
« J’ai été diplômée en 2017 d’une formation d’éducatrice spécialisée. Je souhaitais vraiment voyager avant d’entrer dans la vie active. En cherchant, j’ai découvert le service civique : un voyage tout en travaillant, c’était le bon mélange pour moi ! », indique Aloïs, partie un an auprès des Petits Frères des Pauvres de l’Upper Michigan (à l’est des Etats-Unis).
Si aujourd’hui je dois faire un bilan, je dirais que c’est très agréable de se sentir utile à la communauté et de découvrir à la fois une association et un pays !
La journée type d’un volontaire de service civique
« Avec les autres volontaires, nous avions une liste de 20 à 30 personnes âgées que nous visitions une fois toutes les deux semaines. Avec eux, je discutais, je participais à des jeux, j’aidais pour des courses ou des rendez-vous médicaux… », précise la jeune femme.
« Je participais également aux différents évènements (Thanksgiving, Noël, St-Valentin…). Je faisais aussi partie d’un comité pilote en marketing : j’étais notamment chargée des photos et je contribuais au magazine annuel », ajoute-t-elle.
Une Frenchie aux Etats-Unis
« Avant de partir, j’avais un niveau d’anglais médiocre. Au bout de 4 mois, j’étais bilingue ! Mais le langage n’a jamais été une barrière avec les personnes accompagnées. On trouvait d’autres médiations : on regardait des photos, on jouait… », se rappelle-t-elle.
« À la fin du voyage, certaines personnes âgées m’ont avoué qu’elles étaient heureuses d’avoir rencontré des Françaises. Ainsi, cela leur donnait une autre image de la France. Elles trouvaient aussi notre accent trop mignon ! » sourit la volontaire.
Service civique auprès des Petits Frères des Pauvres : le bilan
« Si aujourd’hui je dois faire un bilan, je dirais que c’est très agréable de se sentir utile à la communauté et de découvrir à la fois une association et un pays ! », indique Aloïs.
« Il y a bien sûr des inconvénients : comme j’habite en Charente, les démarches administratives pour préparer le voyage ont été un peu compliquées car je devais souvent me déplacer à Paris. Sur place, c’est particulièrement difficile au début, quand on se retrouve seule à 8000 km de sa famille : il est alors important de se serrer les coudes avec les autres bénévoles », confie Aloïs.
Une expérience enrichissante
« Ce service civique m’a permis d’élargir ma vision du monde. Le fait de vivre dans un lieu aussi communautaire m’a fait davantage prendre conscience de l’importance de la solidarité. Chaque petit geste du quotidien peut réellement embellir la vie d’autrui.
Si vous avez envie de voyager, je vous conseille le service civique ! C’est au travers des personnes qui vivent sur place qu’on voyage vraiment… », résume-t-elle.
Ce service civique m’a permis d’élargir ma vision du monde.