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Sébastien, bénévole en soins palliatifs : « c’est une super école de vie »

Les bénévoles apportent apaisement et écoute jusqu'au bout de la vie. © Loïc Trujillo / Petits Frères des Pauvres
Les bénévoles apportent apaisement et écoute jusqu'au bout de la vie. © Loïc Trujillo / Petits Frères des Pauvres

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23 février 2021

Abdelkhalikh, bénévole : « Je me sens utile à la société »

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Sébastien est bénévole pour l’équipe d’accompagnement des personnes malades et/ou en fin de vie de Toulouse (31). Il a commencé ce bénévolat en période de fêtes, comme un cadeau « qu’il s’offrait ». Pour la Journée mondiale du bénévolat, il revient sur son expérience.

Sébastien visite les personnes gravement malades ou en fin de vie au sein de l’Unité de Soins Palliatifs de Joseph Ducuing à Toulouse (31) pour les Petits Frères des Pauvres. Il a commencé son bénévolat il y a quelques années au mois de décembre : « ma voix intérieure m’a dit « offre-toi ce cadeau de Noël » et effectivement, c’est un très beau cadeau ! », se rappelle-t-il.

Depuis, Sébastien a juste l’impression « d’être au bon moment, au bon endroit. ». Son rôle ? Il se voit comme un soutien dans des instants difficiles… « C’est essentiellement pour apporter du réconfort aux patients et aux familles parce qu’il y a parfois des moments d’angoisses, de solitude… où une simple présence suffit. Cela permet aussi aux personnes de sortir un peu du milieu hospitalier parce que quelques fois, ça fait des mois qu’elles n’ont pas pu rentrer chez elles. Sorties, promenades, boire un pot sur la terrasse de l’hôpital ou même leur permettre d’aller fumer : ce sont des choses toutes simples ! », détaille le bénévole.

Une relation sans filtre entre le bénévole et la personne en fin de vie

Pour Sébastien, qui se rend dans cette unité de soins palliatifs chaque lundi, toute rencontre est vécue comme une expérience nouvelle. « À chaque visite, même si j’ai vu la personne la semaine précédente, c’est nouveau. Sa réalité n’est plus la même, et cette réalité peut même varier dans la journée, en quelques heures… Une réalité de 18h n’est plus celle de 20h car le patient a des douleurs ou a appris une nouvelle qui ne lui convient pas. », décrit-il.

Il n’y a pas de faux-semblants ou d’attentes, c’est une super école de vie où l’on prend les gens comme ils sont avec leur vécu, leurs blessures, leur histoire

Ce que notre bénévole apprécie le plus, c’est la sincérité de la relation qui se noue en quelques minutes. « Il n’y a pas de filtre, on ne joue pas de rôle. Souvent dans la société, les relations de travail ou même amicales et autres, quelque part, on joue un rôle… Là, non. Nous sommes deux êtres humains qui se font face. C’est vraiment très simple. », estime Sébastien.

L’honnêteté de cette relation qui se vit dans le présent apporte beaucoup à notre bénévole qui en tire des leçons de vie : « En tant que bénévole, je viens dans une posture de propositions de champs de possibles, que les personnes acceptent ou non. Il n’y a pas de faux-semblants ou d’attentes, c’est une super école de vie où l’on prend les gens comme ils sont avec leur vécu, leurs blessures, leur histoire ».

Vous aussi, vous avez envie de vivre une expérience humaine enrichissante et intense auprès des personnes gravement malades et/ou en fin de vie ? Nous recherchons des bénévoles ! 

 

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Audrey Achekian
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