« La mort est un peu tabou dans notre société. Mais tout le monde est touché », note Valérie Revol, présidente de l’ASP Toulouse. « L’accompagnant, ou aidant, est celui qui se soucie de ne pas laisser l’autre seul face à ses difficultés, face à ses interrogations, face à ses inquiétudes », explique Valérie Revol. L’aidant peut ainsi être un membre de la famille, un proche, un voisin. Un enfant ou un adolescent peut aussi parfois se retrouver dans la situation d’être l’aidant principal. Bénévole à l’association les petits frères des Pauvres, Gaëlle accompagne depuis 6 ans des personnes en fin de vie. « Accompagner quelqu’un en fin de vie, c’est quelque chose de gai, contrairement à ce qu’onpeut imaginer. Parce qu’on est dans la vie jusqu’au bout », affirme-t-elle. « On est là pour partager des moments. Être présent », précise Gaëlle. « On a accompagné un monsieur au Cap d’Agde. Il voulait revoir sa mère. J’ai aussi accompagné quelqu’un qui voulait sortir de l’hôpital pour manger des glaces », raconte la bénévole. À Toulouse,l’association Lls petits frères des Pauvres repose sur une dizaine de bénévoles pour l’accompagnement soins palliatifs. Comment aider les aidants ? L’aidant peut être considéré comme un deuxième patient, qui doit aussi être accompagné. Selon Thierry Marmet, médecin retraité ayant dirigé l’unitéde soins palliatifs de l’hôpital Joseph Ducoing, l’équipe soignante « donne aux aidants l’occasion de parler, de se libérer de leur charge émotionnelle ». « Les soignants sont là pour que l’insupportable et l’inconnu deviennent acceptables », a noté Docteur Claire Chauffour-Ader lors d’une intervention.
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