Ils s’appellent Framboise, Marcelline, André, Daniel, Denis, Momo, Patrick & Vincent. Ils résident à Anne-Marie Blaise, La Chine ou La Jonquière. En décembre 2016, durant 5 jours, ils sont partis à Wissant pour une villégiature hivernale en bord de mer. Jérôme, bénévole, et Ali, salarié, étaient du voyage. Jérôme utilise la photographie comme liant. Un vecteur, un champ des possibles capable de réduire le hiatus profond entre les êtres, capable, peut-être aussi, d’écorner ce que nous appelons « la solitude des gens ensemble ». Egratigner les certitudes, émousser les prismes des croyances, ébranler jusqu’au dernier recoin nos préjugés déguisés en persuasions. Et si ? Et si, derrière le vernis « personnes accompagnées » et son fatras de postures et de paroles d’Evangile, il y avait avant tout des compagnons ? Des femmes, des hommes prédisposés à la normalité qu’on leur a retirée à grand renfort d’idées reçues et de formules galvaudées. Des femmes, des hommes soucieux de se défaire de ce ramassis d’idées, fourre-tout disparate et souvent incohérent, dont ils sont l’objet ? La précarité… Cette sacro-sainte précarité – si pratique – ou l’inviolabilité du dogme. Alors oui à la photographie et l’étendue de ses potentialités : rencontres, langages, impostures, mises en scène, résiliences, thématiques, témoignages, jeux, etc. A Wissant, l’objectif fut de détourner le procédé de la mise en abyme. Utiliser le principe de « l’autosimilarité » sur le mode de la dérision voire de l’autodérision. Voici donc un aperçu de ce travail sous forme de clin d’œil. Cette esquisse de sourire. Leur travail.
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