Je suis : 

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.
Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Pas de trêve estivale pour les petits frères des Pauvres de Bordeaux

Dernières actualités

11 juillet 2024

Les jolis souvenirs de vacances d’enfance de nos aînés

Lire l'actualité

09 juillet 2024

Comment préparer sa retraite ?

Lire l'actualité

04 juillet 2024

Qu’est-ce qu’une résidence autonomie ?

Lire l'actualité
Voir tout
Les petits frères des Pauvres poursuivent leur mission de soutien auxpersonnes âgées isolées, l’été. Au programme : visites, sorties ou réunions hebdomadaires.Le journal Sud Ouest est venu visiter le local des petits frères bordelais. Retour dans l'édition du 26 août.

En tendant l’oreille, on peut entendre des rires et de l’accordéon. La porte du local des petits frères des pauvres, rue Bouquière, est ouverte tout l’après-midi. Les vieux amis , comme on les appelle à l’association, viennent passer le temps avec leurs camarades et les bénévoles. Ça nous fait sortir et on oublie nos soucis , explique Josiane, retraitée à Cestas. Il ne faut pas que je reste seule chez moi . C’est le but de l’association, qui, depuis 1946, sort les personnes âgées de l’isolement par des visites, des sorties et ces réunions qui ravissent le groupe de Girondins. A Bordeaux, 90 bénévoles suivent 120 personnes âgées.Certains, comme Odette, font partie de la structure depuis quinze ans. On se retrouve, on se raconte notre semaine, on joue aux cartes, au Uno , expliquent Josiane et Josette. Autour de la table, le groupe partage des petits gâteaux et du café. On devrait vous peser avant votre arrivée aux petits frères et après , s’amuse Philippe, un bénévole très impliqué, qui blague avec les personnes âgées.Les scouts en renfort L’été est une des périodes les plus difficiles, avec Noël. Certains bénévoles partent en vacances, alors qu’il faut accroître la surveillance avec le risque de canicule , continue Philippe. Mais les mois creux n’ont pas eu raison de l’engagement des associatifs : des jeunes scouts ont remplacé certains bénévoles pour les visites aux personnes âgées et d’autres volontaires sont venus prêter main-forte à l’équipe. Et si le soleil a manqué, les vieux amis ont continué à recevoir un ou deux coups de téléphone par semaine pour vérifier que tout se passait bien. Parfois, on se rend compte en appelant qu’ils ont besoin d’aide pour faire leurs courses, ou qu’ils ont des papiers qu’ils n’arrivent pas à remplir. Alors on passe donner un coup de main ! La proximité est très importante , remarque Philippe.Ce soutien moral et physique quotidien est encore plus important lorsque les personnes accompagnées sont handicapées, comme Josette et Jean-Richard, qui sont non-voyants. Josette, veuve depuis quatorze ans, prend le mobibus depuis Bègles toutes les semaines pour rejoindre ses amis à la permanence des petits frères, et parfois chante et joue de l’accordéon. On part aussi en vacances avec les petits frères. Le 15 août, on est partis à Lourdes avec 400 personnes de toute la France. L’an dernier, c’était à Monléon, Philippe m’a fait toucher les bérets dans une fabrique qu’on visitait , raconte l’ancienne maraîchère, intarissable sur le sujet.Activités en tous genresLes activités ne manquent pas aux petits frères de Bordeaux. On a eu quelques cours d’anglais par un Anglais de passage il y a quelque temps, c’était amusant , souligne Josiane, alias Josy. Un repas de Noël est aussi organisé, chaque 25 décembre, un très bon moment de l’avis de tous. Je ne peux plus me passer des petits frères, reconnaît timidement Jean-Richard, qui a entendu parler de l’association par un ami non-voyant. Tout le monde est tellement gentil ! L’après-midi s’écoule doucement. Après les nouvelles de chacun, le petit groupe se met à chanter Couleur café en choeur et à danser autour des tables.Les bénévoles restent parfois des années dans la structure… et deviennent à leur tour des vieux amis, comme Chantal, qui, après sept années de bons et loyaux services, s’est sentie trop faible pour continuer. On les accompagne jusqu’à ce qu’ils soient trop malades. On ne se substitue pas aux services sociaux , explique Philippe. C’est la partie moins drôle quand on les voit faiblir. Mais en attendant, on leur crée de bons souvenirs. Et ce n’est pas Josette, qui prévoit ses prochaines vacances avec les petits frères à Hendaye, qui dira le contraire.Juliette Dubois | Sud Ouest | 26/08/2014

Partager cet article
A propos de l’auteur
Picture of Audrey Achekian
Audrey Achekian
Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test

Consulter d'autres actualités

Les jolis souvenirs de vacances d’enfance de nos aînés

Lorsqu’on vieillit, on peut se souvenir avec un brin de nostalgie de notre passé et, en...

Comment préparer sa retraite ?

Préparer sa retraite est essentiel pour s'assurer une vie sereine et être bien entouré après de...

Qu’est-ce qu’une résidence autonomie ?

Vous êtes le proche d’une personne âgée en perte d’autonomie, qui ne peut plus rester dans...

Faire un don