« Nos bénévoles ont comme mission de visiter les personnes de 50 ans et plus, à domicile, dans les maisons de retraite ou dans les hôpitaux. Il s’agit de personnes malades, isolées ou en situation de précarité. Nous sommes une association laïque et venons en complémentarité de tout ce qui existe déjà », explique Élise Strub, coordinatrice à la délégation régionale de l’association Les petits frères des Pauvres.Cette structure travaille essentiellement sur le terrain, à partir de signalements. Signalementsqui sont transmis par les maisons de retraites, les Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) et souvent les assistantes sociales. «Mais il arrive aussi que ce soient les personnes elles-mêmes qui viennent vers nous.Tous nos bénévoles sont formés à l’écoute, à l’approche des situations de précarité » Pour mener à bien ces missions, les bénévoles qui s’engagent, suivent environ six formations d’une journée. Avec une spécificité, c’est le formateur qui se déplace vers les bénévoles.Depuis peu, une antenne de l’association Les petits frères des Pauvres est ouverte à Mulhouse. Elle est dirigée par Élise Strub. Myriam Walter est l’une des premières bénévoles.«Être disponible et à l’écoute des autres»« Il est important de créer une relation fraternelle avec une personne isolée. Il est utile pour ellede discuter, d’échanger, de lui apporter l’extérieur à l’intérieur, une fois par semaine. La visite dure en moyenne une heure. Nous avons à mettre en rapport les bénévoles et les personnes qui nous sont signalées », indique cette responsable.L’une des premières bénévoles de Mulhouse est Myriam Walter. Cette retraitée parle discrètement de son engagement. «Pour moi, il est important d’être disponible pour l’autre et être à son écoute.» Ses parents déjà soutenaient cette association, naturellement Myriam Walter a toujours continué. Elle a franchi le pas en décidant de donner de son temps depuis septembre dernier grâce au bulletin d’information qui lui était envoyé. «J ‘avais du temps et les actions de l’association s’inscrivent dans mes convictions.»Depuis un mois, elle se rend une fois par semaine, chez une personne malade hospitalisée à domicile. «Je joue avec elle aux dominos, elle adore ça. Moi je m’y suis remise, je n’y avais plus joué depuis des décennies », relève avec humour Myriam Walter qui prospecte pour lui proposer un autre jeu. « Je pense que notre moment partagé doit lui faire du bien, elle m’a dit la dernièrefois qu’elle se réjouissait de me revoir. C’est ce qui lui fait plaisir qui compte. »
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