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Dans son édition du 30 mars dernier, le quotidien régional Nice-Matin consacrait une pleine page aux petits frères des Pauvres d'Antibes.

Les petits frères des Pauvres nouent ou renouent des liens de solidarité avec les personnes de plus de 50 ans en situation de difficultés. Les petits frères des Pauvres existent depuis 1946, mais cela ne fait que six ans que l’association dispose d’une antenne à Antibes. Avec une cinquantaine de bénévoles pour soixante personnes accompagnées, l’association se révèle plus qu’utile. Son coordinateur, Jean-Luc Boué, nous explique.Quel est le but de votre association ?Nous aidons et nous accompagnons les personnes âgées de plus 50 ans, isolées, précarisées et en perte d’autonomie. Mais avant tout, nous essayons d’améliorer la vie des personnesen leur offrant des moments de détente. Nous allons les voir pour discuter, passer du temps avec elles et leur donner des petits rayons de soleil.On ne remplace pas la famille, mais on est là en plus pour les personnes qui passent leurs journées seules. «Des fleurs avant le pain», c’est la petite phrase des petits frères des Pauvres qui résume bien notre action.Quel type d’accompagnementet d’aide pouvez-vous apporter à ces personnes ?Chaque personne est suivie par un ou plusieurs bénévoles qui leur apportent un soutien dans leur gestion courante du quotidien.Ils peuvent aller leur faire des courses, les aider à régler des formalités administratives, à gérer leurs soucis médicaux, à accéderà tout ce qui est de droit commun…On fait en sorte qu’ils ne soient pas confrontés au surendettement et à la détérioration de leur lieu de vie. Par exemple, nous avons un bricoleur qui intervient quand elles n’ont pas les moyens de payer l’intervention d’un professionnel.À part la gestion du quotidien, proposez-vous des activités ludiques ?Bien sûr. Étant donné que nous avons un local adapté, nous organisons les mercredis et vendredis matins des temps de rencontres autour d’un café. Certains après-midi, nous avons des ateliers thématiques sur la couture, l’informatique, l’écriture… Nous organisons aussi des goûters, des sorties et des moments forts tout au long de l’année : par exemple à l’occasion de la fête internationale des personnes âgées, le 1er octobre, nous distribuons des roses dans la rue à toutes les personnes âgées pour montrer que l’on pense à elles. À Noël nous faisons en sorte que nos membres ne soient pas seuls. On va par exemple leur apporter un cadeau, les inviter à un repas collectif, voire aller passer un réveillon chez eux.Comment êtes-vous financés ?90 % de notre financement provient des legs et des dons. Il est géré au niveau national. Une partie sert pour la gestion et l’administration et l’autre pour le bonheur et le bien-être des personnes âgées. Nous sommes vigilants dans nos dépenses car, étant donné que le nombre de nos adhérents augmente en permanence, nous ne sommes pas certains d’avoir un suivi des dons et des legs dans les années futures. Mais nous veillons à ne pas baisser la qualité du suivi et de l’aide apportés.Comment expliquez-vous cette augmentation ?La précarité gagne de plus en plus de terrain et le fonctionnement social actuel fait que les familles sont déstructurées par le travail et par l’expatriation. Elles n’ont pas toujours les moyens humains et financiers pour aider leurs membres qui vivent éloignés d’elles.Comment se déroule une nouvelle adhésion ?Souvent les systèmes sociaux, médicaux et paramédicaux nous signalent les personnes. Des fois ce sont les bénévoles ou bien les personnes accompagnées qui signalent des voisins. On fixe un rendez-vous à la personne, des bénévoles vont la voir pour discuter et faire un point sur ses difficultés. À partir de là on décide ou non d’accompagner.Vous avez repris les activités de l’association antiboise Un toit pour les vieux d’Antibes. Pourquoi ?Ils ont fait appel à nous car les membres n’étaient plus en mesure de la gérer. Nous avons récupéré les 35 appartements acquis au fur et à mesure par l’association. Nous en avons aujourd’hui 42 et un immeuble de 11 appartements est actuellement entièrement rénové. 9 appartements seront mis aux normes handicap. Nous les utilisons pour reloger nos adhérents surendettés, en cours d’expulsion, que nous accompagnons depuis au moins six mois. Ils payent quand même un loyer mais à un prix très social.Propos recueillis par Elodie Corvee | Nice-Matin | 30 mars 2011 

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Audrey Achekian
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