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10 personnes âgées sortent de la précarité grâce aux Petits Frères des Pauvres à Marseille

Grâce à la pension de famille des Petits Frères des Pauvres à Marseille, 10 personnes âgées de plus de 50 ans sont sauvées de la précarité. © Jean-Louis Courtinat
Grâce à la pension de famille des Petits Frères des Pauvres à Marseille, 10 personnes âgées de plus de 50 ans sont sauvées de la précarité. © Jean-Louis Courtinat

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La fin du foyer, de l’hôtel social ou de la rue. Pour les 10 futurs résidents de l’extension de la pension de famille Labadié des Petits Frères des Pauvres à Marseille (13), ce logement pérenne est une vraie bouffée d’oxygène. 3 d'entre eux témoignent.

Cet été, 10 personnes âgées de plus de 50 ans et en situation de précarité vont intégrer l’extension de la pension de famille Labadié des Petits Frères des Pauvres rue des Héros à Marseille (13). Elles auront chacune leur propre studio et pourront aussi fréquenter une salle commune avec cuisine, un patio, un jardin de 1000 m2 et disposer d’une buanderie. D’ailleurs, vous pouvez contribuer à l’ameublement de ces studios sur le site Les Petites Pierres.

Au quotidien, les 10 résidents seront accompagnés par l’équipe des Petits Frères des Pauvres pour leur permettre de rompre leur isolement et renouer du lien social.

 

  • Faïda, 54 ans : 

« Je suis vraiment heureuse d’intégrer cette pension. J’ai passé 5 ans dans un foyer où j’ai beaucoup souffert… j’ai vu tellement de misère. Je suis encore dans un foyer d’urgence pour le moment mais j’ai dû mal à supporter cette vie. En foyer, c’est très dur. Les gens ne sont pas toujours respectueux, ils sont bruyants, c’est parfois sale… C’est l’enfer pour moi », décrit-elle.

Au sujet de l’emménagement qui approche, Faïda ne cache pas sa hâte : « C’est le bonheur de savoir que j’entrerai bientôt dans la pension qui me donne la patience d’attendre et de supporter le foyer ».

Pour Faïda, ce logement représente un havre de paix : « j’ai des problèmes de cœur et je suis très fatiguée, ce logement va me permettre de me reposer et d’avoir une situation stable ». Elle est aussi satisfaite des projets qui y seront menés : « Le jardin est un projet qui m’intéresse beaucoup : j’adore jardiner car je suis une femme de la campagne. Ça me détend de planter, arroser, bêcher… »

Une réunion entre tous les résidents a été organisée pour permettre aux futurs habitants de se rencontrer et d’échanger : « tout le monde paraît très gentil, très sympa. Je suis en confiance avec l’équipe des Petits Frères des Pauvres que je trouve efficace et avec qui nous partageons les mêmes valeurs », affirme-t-elle.

C’est le bonheur de savoir que j’entrerai bientôt dans la pension qui me donne la patience d’attendre et de supporter le foyer

 

  • Serge, 70 ans :

« Je suis déjà prêt à y aller, je n’attends que ça ! », confirme lui aussi Serge, placé provisoirement dans un hôtel par les Petits Frères des Pauvres de Marseille.

« Je suis à la retraite avec une pension minime. Ce futur logement va me sortir définitivement de la rue. C’est énorme de ne plus être à la rue… », témoigne-t-il. « Je suis à peu près sauvé », remercie-t-il. 

« J’irai bien sûr dans les parties communes de la pension. C’est important de parler aux gens, c’est intéressant », ajoute-t-il.

>> Lire son témoignage complet

 

C’est énorme de ne plus être à la rue… 

 

  • Pascal, 50 ans :

Pour Pascal, l’emménagement dans la pension de famille Labadié rue des Héros à Marseille, constitue un nouveau départ « ma situation se stabilise avec des perspectives d’un emploi à mi-temps prochainement », précise-t-il. « Le plus important, c’est que je vais pouvoir changer d’environnement. Actuellement, je suis en foyer et la vie n’y est pas facile… », avoue-t-il.

Tout comme Serge, il se réjouit à l’idée de fréquenter les espaces communs de la pension qui vont lui permettre « de voir d’autres personnes, d’échanger avec elles et de discuter de tout et de rien, car ça fait du bien ! »

Discuter de tout et de rien, ça fait du bien !

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Audrey Achekian
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