Guy, bénévole en milieu carcéral, a retrouvé un sens à sa vie
Guy est devenu bénévole en milieu carcéral pour les Petits Frères des Pauvres de Lille (59) après le décès de sa femme. Il explique avoir eu besoin de redonner du sens à sa vie à ce moment-là : « Je me suis dit qu’il fallait que je serve à quelque chose, que ma vie ait un sens. J’ai toujours pensé que les rencontres humaines étaient fondamentales donc je me suis dit qu’il fallait que je trouve une forme d’activité dans laquelle je fasse des rencontres et que ces rencontres soient utiles à quelqu’un. Ce bénévolat, c’est rendre service à quelqu’un mais c’est en même temps se rendre service à soi-même parce que toutes les rencontres sont enrichissantes. C’est devenu une raison de vivre. »
Rockya visite des aînés et oublie son quotidien
Rockya est militaire et après ses interventions au sein de plusieurs zones de conflits dans le monde, elle se posait régulièrement la question de son investissement personnel pour aider, au-delà de l’armée. Elle s’est donc engagée auprès des Petits Frères des Pauvres de Brignoles (83) depuis novembre 2020 pour lutter contre l’isolement des aînés. Ce bénévolat lui permet d’oublier son quotidien et son métier prenant : « Cela m’apporte de l’apaisement. Ça me change parce que je suis toujours dans une sorte de course permanente, à bouger de droite à gauche. Cela m’apaise donc et ça me sort aussi du contexte du boulot. J’oublie un peu mon quotidien. Dès que je rentre chez la personne que j’accompagne, je pose tous mes soucis. C’est un rayon de soleil. Nous sommes chacun nos rayons de soleil respectifs. », sourit-elle.
Simon, bénévole en Ehpad, a changé d’emploi
Simon, 35 ans, a trouvé sa voie grâce à notre Association. Ancien barman, il était en pleine réflexion sur son projet professionnel lorsqu’il a décidé de devenir bénévole pour les Petits Frères des Pauvres de Clichy (92). « Pour venir nourrir, consolider ma réflexion de projet professionnel et aussi parce que j’avais besoin de me sentir utile, j’ai pris contact avec les Petits Frères des Pauvres. Aujourd’hui, je suis devenu Accompagnant Educatif et Social. Je poursuis le bénévolat parce qu’il y a un lien qui s’est créé avec les personnes, que je me sens utile et qu’à titre personnel, ça m’apporte beaucoup. Quand je compare entre 2015 et aujourd’hui, il y a beaucoup de choses qui ont changé… moi, mon approche, mon regard sur le monde, sur les autres… Actuellement, j’ai vraiment envie de cultiver ça. », déclare-t-il.
Laurent se sent utile grâce à ses visites aux personnes âgées
Il y a 9 ans, la vie de Laurent a basculé lorsqu’il a été victime d’une rupture d’anévrisme qui a eu de graves répercussions sur sa santé. Devenu incapable de travailler, il a dû apprendre à vivre avec les séquelles de cet accident et trouver un sens à sa vie. Touché par l’isolement qu’il ne connaissait que trop bien avec son handicap, il a poussé la porte des Petits Frères des Pauvres de Toulouse (31) pour intervenir en foyers de migrants âgés. À 36 ans, Laurent est aujourd’hui bénévole pour l’équipe d’Albi.
« Le fait d’être là pour des personnes en situation de fragilité, c’est quelque chose qui donne du sens à ma vie. Quelque chose qui me guide, qui montre que je peux encore être là pour les autres, qui me donne l’impression que même si j’ai eu tout ça, même si j’ai des séquelles, des problèmes de mémoire, je peux donner de la lumière. ». Généreux et sincère, Laurent tient à être clair : « Être bénévole aux Petits Frères des Pauvres, c’est être là pour les autres, pas pour moi. Ce n’est pas ma thérapie. Ce qui importe, c’est rendre heureuses les personnes que j’accompagne ».
Grâce à son bénévolat, Rakavi s’est affirmée
Lorsque Rakavi intègre la plateforme bénévolat pour accueillir les demandes des futurs bénévoles, elle a tout juste 18 ans. À cette époque, c’est une jeune étudiante peu sûre d’elle et réservée. Grâce à ses missions, elle prend confiance et acquiert des compétences qui lui servent aujourd’hui pour son emploi : « À 18 ans, j’étais très timide, renfermée sur moi, je perdais vite mes moyens lors d’une discussion… Quand mon père m’a parlé du bénévolat, j’ai eu un peu peur… Mais je n’ai pas osé lui dire non. J’ai commencé fin mars 2016 à être bénévole le samedi matin. Maintenant on travaille sur un outil en ligne mais au départ, on devait classer les demandes des futurs bénévoles puis les rappeler par téléphone. Au début, ces premières conversations étaient un peu gênantes pour moi et puis après, ça coulait de source au point que je me suis mise à apprécier ces missions. Les fiches qu’on nous fournit pour nous aider dans les appels m’ont été d’un grand secours et m’aident encore aujourd’hui à structurer mes appels dans la vie courante. Ce bénévolat m’a apporté beaucoup d’assurance. J’aime aussi les échanges que nous avons avec les autres bénévoles et je me sens vraiment utile. Enfin, on sous-estime le côté administratif mais moi le classement, ça m’aide énormément dans mon quotidien. Ça m’a servi pour démarrer dans ma carrière de comptable. » explique-t-elle.
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