Avec la crise sanitaire que nous venons de vivre, la lutte contre l’isolement des personnes âgées et les enjeux de la longévité sont devenus des sujets de préoccupation majeurs.
À l’occasion des élections régionales et départementales qui auront lieu les 20 et 27 juin 2021, les Petits Frères des Pauvres ont contacté les candidats pour leur remettre un ensemble de mesures contre l’isolement des aînés qu’ils peuvent intégrer dans leur programme. Ces mesures sont aussi disponibles sur deux plateformes en ligne : découvrir les 10 mesures pour les régionales et les 15 mesures pour les départementales.
Des réponses régionales à l’isolement des aînés
Pour notre Association, chaque région a un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre l’isolement des aînés. De plus, chaque collectivité territoriale a une capacité à impacter les politiques publiques pour répondre aux enjeux de la transition démographique.
Il est possible d’apporter une réponse locale aux problématiques rencontrées par les plus démunis et les plus fragiles telles que l’habitat, le numérique, les transports, le maintien du lien social…
Parmi ces mesures, on dénombre par exemple « rendre plus accessible l’espace public (aménagement urbain, transports…) pour permettre à nos aînés de vivre leur quotidien comme tout citoyen » ou encore « favoriser le maintien et le retour des services et commerces de proximité ».
Des mesures inspirées directement des témoignages de nos aînés, recueillis notamment lors de nos différents rapports. Ainsi Fanny, 78 ans, habitante de la Creuse (80), regrette le manque de transports dans son village : « Ici le problème c’est l’isolement. Il faudrait qu’il y ait des transports. », tandis qu’Eglantine, 74 ans apprécierait davantage de bancs pour pouvoir se promener à Colmar (68) : « Ils ont enlevé tous les bancs pour pas que les clochards dorment dessus. Ça me permettrait d’aller me promener plus loin et faire des pauses. ».
Quant à Madeleine, 77 ans, elle aurait besoin de commerces dans son quartier à Saint-Denis (93) : « Ce qui gêne, c’est qu’il n’y a pas beaucoup de commerçants. Avant on avait tout sur l’avenue Jean Jaurès, maintenant il n’y a plus de commerçant. Avant il y avait un traiteur, une laverie, un marchand de journaux, un boucher, tout ça, c’est parti. »
Nos élus de proximité peuvent améliorer le quotidien de nos aînés avec des mesures simples et concrètes. Encourageons-les à agir dans ce sens !
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