Entrée dans l’Association juste avant le premier confinement, Barbara n’a connu que la période de crise sanitaire en tant que bénévole. Qu’à cela ne tienne, cette expérience a déjà été très enrichissante ! Elle accompagne Jeanine, 82 ans, à qui elle rend visite une fois par semaine. « D’habitude on se pose toutes les deux, on boit du thé en discutant, on partage beaucoup de choses. », décrit Barbara, 27 ans.
Pendant ce deuxième confinement, Barbara a dû arrêter les visites : « J’ai été touchée par le Covid-19 il y a quelques semaines et cela a accentué ma peur de contaminer, d’être un potentiel danger pour les gens autour de moi alors je ne suis pas du tout retournée la voir pour le moment ».
Pour maintenir le lien social avec Jeanine, une solution : le téléphone ! « Durant le confinement, je l’appelle régulièrement pour qu’elle ne se sente pas oubliée. J’essaie de rester présente autrement. Quand ce n’est pas moi qui l’appelle, c’est elle qui le fait pour prendre de mes nouvelles. Pour l’instant, j’ai l’impression que les appels lui suffisent mais je compte y retourner bientôt : c’est maintenant ou jamais qu’il faut être là ! »
Une implication bénévole au sein de la vie d’équipe
Barbara souhaitait aussi s’impliquer dans la vie de son équipe de bénévoles à Biarritz (64). « Quand je suis arrivée chez les Petits Frères des Pauvres, l’équipe était en restructuration alors je n’ai pas eu l’impression d’être la petite nouvelle qui suit le mouvement. J’ai vraiment le sentiment que mon opinion compte, que nous sommes tous ensemble en train de créer ou de faire évoluer quelque chose qui existait déjà. », explique-t-elle.
Je voulais aussi m’investir dans la vie interne de l’Association, me projeter dans l’avenir, imaginer, créer en collectif.
C’est donc tout naturellement qu’elle s’est proposée d’intégrer différentes commissions et réunions de l’équipe et s’est chargée de rencontrer les potentiels futurs bénévoles. « En devenant bénévole, je n’avais pas simplement envie de rendre visite à une personne âgée. Je voulais aussi m’investir dans la vie interne de l’Association, me projeter dans l’avenir, imaginer, créer en collectif. », révèle-t-elle.
Grâce aux visites et à cette implication dans la vie de l’Association, Barbara tire aujourd’hui un bilan très positif de son bénévolat aux Petits Frères des Pauvres. « D’un point de vue personnel, l’Association est très importante pour moi, je la vois comme un vrai bonus. Comme je ne suis pas originaire du Pays Basque, je suis loin de mes proches et les Petits Frères des Pauvres m’ont permis de rencontrer des gens dont je partage les valeurs. Cela ajoute quelque chose de très humain à ma vie ici. De plus, c’est un réel plaisir d’échanger et de rendre visite à la personne que j’accompagne. », sourit-elle.
De quoi donner envie de s’engager !
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