Rejoindre les Petits Frères des Pauvres. C’est le souhait de milliers de bénévoles chaque année. Grâce à vous, nous pouvons lutter contre l’isolement. Et ce qui motive tant de volontaires à nous rejoindre, d’après notre 3e baromètre réalisé en collaboration avec Recherches et Solidarité en octobre 2021 auprès de 1543 bénévoles, c’est en premier lieu, les rencontres avec les personnes âgées (66 %). Le sentiment d’utilité sociale vient en 2e position. Enfin, le fait de permettre à l’Association d’assurer ses missions à 32 % les satisfait également.
6 bénévoles expliquent la raison de leur engagement au sein de notre Association et ce qu’ils y trouvent.
Céline, bénévole en Ehpad à Nanterre (92)
Céline est une jeune étudiante bénévole pour les Petits Frères des Pauvres de Nanterre (92). Elle intervient en Ehpad un dimanche sur deux pour animer un atelier avec des personnes âgées. Pour elle, la crise du coronavirus a été un déclic : « c’est la crise sanitaire qui m’a fait devenir bénévole ! C’est cette pandémie qui a renforcé mon envie de faire ça. J’ai commencé en décembre 2020, et depuis, on ne s’est pas arrêté, même pendant les confinements de cette année. La crise du covid m’a fait réaliser ce que c’était que l’isolement, parce que nous les jeunes, on a aussi été isolés. Mais en fait, c’est ce que vivent quotidiennement les personnes âgées ! »
Siaka, bénévole qui visite des aînés isolés à Marseille (13)
Siaka est bénévole depuis janvier 2020 au sein des Petits Frères des Pauvres de Marseille (13). Conscient de l’importance du lien social, il a voulu briser l’isolement des aînés au sein d’une association. « J’ai toujours voulu donner de mon temps à des personnes vulnérables. Plus on vieillit et plus on s’affaiblit physiquement. Moi, j’ai de la force, je peux aider. Et même si on a notre vie, on a toujours un peu de temps libre à donner, même 1h ou 2, pour aider son prochain. Je veux partager mon temps libre avec les personnes vulnérables. C’est vraiment l’Association que je voulais intégrer »
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Pascale, bénévole qui anime des ateliers collectifs à Nanterre (92)
Briser l’isolement des aînés en utilisant sa créativité ? C’est possible chez les Petits Frères des Pauvres et c’est ce qui a séduit Pascale. Au sein de son équipe à Nanterre (92), elle anime des ateliers collectifs de loisirs créatifs et de yoga sur chaise. « J’y ai trouvé la possibilité d’utiliser ma créativité au service de personnes qui prennent plaisir aux activités que je propose et qui y gagnent en estime de soi et en ouverture d’esprit. »
Cyril, bénévole ponctuel de séjours vacances
Cyril est bénévole vacances pour les Petits Frères des Pauvres. Ces séjours sont l’occasion de faire des rencontres et découvertes toujours très riches… « Je voulais faire du bénévolat. C’est mon père qui m’a emmené et me voilà ! Je n’ai pas d’activité en ce moment donc ça me laisse du temps pour les autres. J’ai accompagné au quotidien pendant des années pour les Petits Frères des Pauvres mais maintenant depuis 2 ans, je ne fais plus que les séjours vacances. C’est mon 16ème séjour vacances en 8 ans, depuis 2012. C’est intéressant, il y a de nouveaux contacts à chaque fois. Aucun séjour ne se ressemble. Parfois, je retrouve des personnes d’année en année, ça fait plaisir de se revoir ! »
Mickaël, bénévole pour des visites aux aînés en Guadeloupe
Mickaël a choisi de rejoindre l’équipe récemment constituée en Guadeloupe pour briser l’isolement des personnes âgées sur l’île. « Je me suis engagé car c’est intéressant d’échanger avec les personnes âgées. Elles ont énormément de choses à nous raconter que ce soit sur notre patrimoine historique mais aussi sur leur manière de penser du monde actuel ainsi que des astuces traditionnelles en jardinage par exemple. », explique-t-il.
Jean-François, bénévole qui anime des ateliers musique à Suresnes (92)
Jean-François, passionné de musique, a notamment organisé des ateliers musique à distance pendant les confinements. Pour lui, l’Association lui permet de lier sa passion et lutte contre l’isolement. « Je suis sensible à l’isolement des personnes âgées. J’ai senti qu’il y avait des initiatives que je pouvais prendre grâce à mes connaissances musicales. C’est une manière personnelle de pouvoir aider, et ainsi d’amener du bonheur. »
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