Parler à quelqu’un quand on se sent seul. Depuis le 17 mars 2020, la ligne d’écoute et de soutien téléphonique des Petits Frères des Pauvres Solitud’écoute a été renforcée afin de pouvoir recevoir plus d’appels. En raison de la pandémie du coronavirus, de nombreuses personnes âgées se retrouvent en effet de plus en plus isolées et angoissées pendant le confinement, et ont besoin de s’épancher auprès de nos bénévoles formés à l’écoute. Depuis la mise en place des mesures de confinement, les appels à notre plateforme se sont multipliés par deux.
« Nous recevons de nombreux appels assez angoissés et c’est normal compte-tenu de la situation. Nos bénévoles sont avant tout là pour écouter mais sont en mesure de rassurer ou de réorienter en cas de besoin en cette période de crise sanitaire », explique Mélanie Rossi, chef de projet Solitud’écoute chez les Petits Frères des Pauvres.
Si vous vous sentez seul, que vous ressentez l’envie de parler à quelqu’un ou que vous connaissez une personne en situation d’isolement, n’hésitez pas à joindre ou à diffuser le numéro de Solitud’écoute, le 0 800 47 47 88.
Ce numéro gratuit, anonyme et confidentiel est ouvert tous les jours (y compris les week-ends et jours fériés) de 15h à 20h. Il est accessible depuis toute la France métropolitaine (appels fixes et portables).
Solitud’écoute, la seule ligne d’écoute dédiée aux personnes âgées
La ligne Solitud’écoute des Petits Frères des Pauvres a été lancée en 2007 à l’attention des personnes âgées souffrant de solitude, de mal-être ou d’isolement. À ce jour, c’est la seule ligne d’écoute gratuite dédiée aux personnes âgées en France.
Tenue par des bénévoles formés spécifiquement, cette ligne de soutien téléphonique offre une écoute anonyme et confidentielle et constitue également un lien vers l’extérieur pour toute personne qui ne peut pas se déplacer ou qui recherche une oreille bienveillante, quelqu’un à qui parler, sans jugement.
En 2019, 20 000 appels ont été traités par Solitud’écoute. Près de 40 % de ces appels concernaient l’isolement et l’ennui.
« Les appelants nous disent souvent que nous sommes les seules personnes à qui ils ont parlé de la journée », témoigne Geneviève, bénévole Solitud’écoute à Paris depuis 7 ans.