Pour faire face au fléau de l’isolement des personnes âgées, il est nécessaire d’alerter sur leurs conditions de vie, leur solitude et leur quotidien. Chaque année, nos rapports sur l’isolement permettent de documenter cette solitude.
Comment parler d’un fléau tel que l’isolement si aucun chiffre officiel ne permet de documenter le phénomène ? Pour les Petits Frères des Pauvres, il est vite devenu évident qu’il allait falloir mener une étude de grande ampleur consacrée uniquement à la solitude et l’isolement des personnes âgées de plus de 60 ans.
En 2017, notre premier baromètre sur la solitude et l’isolement des personnes de plus de 60 ans était publié. Il en ressortait que 300 000 personnes âgées souffraient de « mort sociale », soit l’équivalent de la ville de Nantes.
« Mourir ne me fait pas peur. Ce n’est pas vivre ce que je vis actuellement. Ce n’est pas marrant, je ne vois personne. », Edith, 76 ans.
En 2021, la 2e édition de notre baromètre sur la solitude et l’isolement des plus de 60 ans était publiée. Il montrait notamment une aggravation alarmante de la situation d’isolement des aînés : désormais, 530 000 personnes âgées de 60 ans et plus sont en situation de mort sociale. Ce qui représente une ville comme Lyon.
Chaque année, nous éditons un rapport consacré à l’isolement des personnes âgées, axé sur des thématiques différentes.
En 2023, il était dédié cette fois-ci aux liens entre les générations et révélait notamment l’importance accordée à ces relations mais aussi l’existence de préjugés qui pouvaient empêcher les réelles rencontres…
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