Pat, 70 ans, contre le plastique
À 70 ans, Pat Smith, originaire des Cornouailles, s’est donnée pour mission de nettoyer une plage chaque semaine. Déterminée à préserver la planète pour les générations futures, elle a déjà nettoyé 52 plages en 2018. Elle a également lancé une campagne contre le plastique appelée « The Final Straw » (jusqu’à la dernière paille) pour encourager les entreprises à ne plus utiliser de plastique et communiquer sur les éco-gestes auprès des citoyens.
Estelle, 100 ans, contre l’isolement des personnes âgées
À 100 ans, Estelle se bat toujours contre l’isolement des personnes âgées. Bénévole pour les Petits Frères des Pauvres de Toulouse depuis 1987, elle accompagne aujourd’hui 3 aînés isolés par téléphone. Près de 30 ans après, son engagement contre la solitude des personnes âgées n’a pas failli. Chaque semaine, elle les appelle et tient un cahier à jour pour ne perdre aucune information de leurs échanges et de leurs vies. La centenaire ne compte pas s’arrêter de sitôt !
Raoni, 89 ans, pour la préservation de l’Amazonie
Il a été invité par les plus grands chefs d’Etats, soutenu par de grandes stars comme Sting et récemment convié au G7 pour évoquer les incendies au Brésil. À 89 ans, Raoni Metuktire, l’un des grands chefs du peuple des Kayapos, est la figure emblématique de la lutte pour la préservation de la forêt amazonienne et des tribus autochtones. Depuis 40 ans, il s’efforce d’alerter sur la déforestation et partage son inquiétude sur l’avenir de notre planète.
Germaine, 90 ans, contre le Grand contournement ouest
C’est la doyenne des opposants au projet du Grand contournement ouest de Strasbourg (67), cette autoroute à péage de 24 kilomètres censée désengorger la circulation autour de Strasbourg. À 90 ans, Germaine S. est présente à toutes les manifestations malgré son fauteuil roulant : « Vous vous rendez compte, tous ces camions qui doivent passer ici, quelle misère pour tout le monde : la pollution de l’air, des centaines d’hectares qui vont disparaître », clame-t-elle dans un article de France Bleu (12/09/2018). Elle invite d’ailleurs tous les Français à descendre dans la rue pour se battre pour leurs droits et une vie meilleure, à être « révolutionnaires », comme elle, dans un article de France 3 régions (17/07/2019).
« Beaucoup de gens n’y croient plus, mais moi j’y crois, et j’irai manifester jusqu’à ma mort. »
— Petits Frères des Pauvres (@PFPauvres) July 29, 2019
Quelle que soit la cause défendue, l’âge ne doit pas être un obstacle. La preuve avec Germaine, 90 ans. #JourDuDepassement #ChangeonsdeRegardSurLaVieillesse https://t.co/aQlRpchdKM pic.twitter.com/sncntciHat
John, 95 ans, contre le racisme
Vétéran de la Seconde guerre mondiale, John Sato, 95 ans, n’a pas hésité à prendre 4 bus pour aller manifester contre le racisme en Nouvelle-Zélande après les attentats de Christchurch en mars 2019. Pris en photo alors qu’il défile épaulé par un policier et un manifestant, John a ému le monde entier. « Je ne suis pas un petit cœur sensible ni un bon samaritain, mais je ressens de la compassion pour les gens », a-t-il humblement avoué. Un modèle à suivre…
Hazel, 71 ans, anti-Brexit
71 ans et serial tagueuse… Ancienne enseignante, Hazel Jones n’a pas hésité à laisser clandestinement des centaines de messages à la craie sur de nombreux bâtiments depuis 2016 au Royaume-Uni. Filmée par une caméra en train de taguer des slogans anti-Brexit, appuyée sur sa canne, elle a pu être identifiée. Interviewée, elle a déclaré qu’elle cherchait à « protester contre la désinformation qui a conduit au Brexit ».
Geneviève, 73 ans, contre la précarité
Geneviève L., 73 ans, s’est fait connaître dans les médias parce qu’elle a été blessée lors d’une charge de policiers durant une manifestation interdite des gilets jaunes à Nice (mars 2019). Mais la septuagénaire n’en n’est pas à son premier combat. Depuis toujours, elle s’engage pour un monde meilleur : elle milite contre le racisme et pour le féminisme, elle lutte aussi contre la bétonisation de la ville, défend les paysans locaux et le commerce équitable. « Je me préoccupe du peuple, de mes petits-enfants, de l’avenir de la Terre, assume-t-elle dans Libération (15/04/2019). Les gilets jaunes m’ont choisie comme égérie. Je ne peux pas les abandonner. Je vais faire une convergence des luttes. »
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