Dans la vie, on sait tous qu’il y a des hauts et des bas… Et nos aînés peuvent d’ailleurs en témoigner ! Grâce à leur longue expérience, ils ont su tirer parti de ces coups durs mais aussi de ces moments de bonheur pour savoir aujourd’hui ce qui leur apporte de la joie. Jean-Paul, Jacqueline ou encore Colette vous livrent leurs astuces anti-déprime à l’occasion du Blue Monday 2022.
Les livres, une richesse intérieure
« Je n’ai pas la vie de retraité que je devais avoir avec mon ancien travail de commercial à cause d’incidents de parcours alors j’ai l’habitude de m’adapter. Je lis beaucoup. Quand ça ne va pas, je lis. Ce que je ne trouve pas dans ma vie, je le trouve dans un livre. » Jean-Paul, 76 ans, accompagné par les Petits Frères des Pauvres de Marseille (13).
Voir des gens
« Ce qui me fait tenir en ce moment, c’est le fait d’essayer le plus possible d’avoir une vie normale en pensant le moins possible au Covid-19. Cela passe par le fait d’être actif, sortir, essayer de voir des gens, profiter du soleil et dessiner. », révèle Jacques, 59 ans, résident de la pension de famille La Gaité (75).
Rester gamin dans sa tête
« Dans ma tête, je suis resté assez gamin. C’est ce qu’il faut pour conserver la fraîcheur de l’esprit et la peur du loup ! Dans mon appartement, j’ai aussi une terrasse avec des petits oiseaux qui viennent se baigner. Je peux regarder les nuages chaque jour. Ma terrasse, c’est mon trianon, c’est l’amour des plantes et de la nature. La nature est magique, merveilleuse, extraordinaire… ça aussi, c’est mon secret. », sourit Alain, accompagné par l’une des équipes des Petits Frères des Pauvres à Paris (75).
Les coloriages
« Quand je suis angoissée, je colorie la vie », témoigne Dominique, 65 ans, accompagnée par les équipes d’Ivry-sur-Seine (94) qui a découvert le coloriage pendant le confinement.
Avoir un animal à ses côtés
« Noisette (le chat de la résidence, note de la rédaction) me permet de tenir. C’est une présence. Je m’occupe d’elle. Le temps passe plus vite. Elle ne dort pas dans ma chambre mais dès le matin je pense elle. Parfois elle semble comprendre ce que je lui dis. » explique Colette, 87 ans, résidente de la pension de famille La Jonquière (75).
Être entouré par les bénévoles des Petits Frères des Pauvres
« C’est le fait d’être très entouré par les responsables de la Gaité, mais aussi les bénévoles. Ils nous apportent beaucoup de soutien. Je n’ai jamais eu de soutien de la sorte. Ils sont présents quotidiennement, ils nous adressent des marques d’attention, de la chaleur humaine. Cela nous permet de ne pas nous décourager et de nous dire que l’on va s’en sortir. », dévoile Gilbert, 66 ans, de la pension de famille La Gaité (75).
La musique, une passion dévorante
« La musique est sans doute ce qu’il y a de plus important pour moi. C’est pourquoi je suis très contente de ces sorties avec les Petits Frères des Pauvres et j’ai un grand plaisir d’assister aux concerts proposés par l’Association car j’ai une profonde passion pour la musique. » remercie Jacqueline, 80 ans, accompagnée par les Petits Frères des Pauvres d’Ivry-sur-Seine (94).
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