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Depuis 2011, une antenne à Ambert regroupe treize bénévoles

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Accompagner les personnes de plus de cinquante ans qui se trouvent dans la précarité et l’isolement, c’est la mission des petits frères des Pauvres. L’association nationale, dont l’activitéest souvent mal connue, possède une antenne ambertoise depuis 2011.

Puis, c’est Claude, l’époux de Dominique, qui s’est investi à son tour. Maintenant, le groupe compte douze bénévoles qui interviennent auprès de treize personnes. « L’association s’est donné pour mission de rendre visite à des personnes souvent seules et qui sont en situation de précarité, indique Fabrice Bruyère, adjoint à la direction régionale. Ces personnes peuvent être chez elles ou dans des structures telles que les Ehpad. Le but est de les accompagner, de leur redonner un projet de vie ».Visites en binômeLes visites se font à un rythme de une par semaine en moyenne et selon les souhaits des bénéficiaires. « Nous intervenons à Ambert mais aussi à la maison de retraite d’Arlanc, précise André. Les visites se font la plupart du temps en binôme ».L’équipe travaille d’ailleurs en lien étroit avec les personnels des différents Ehpad, qui lui signalent les personnes qui ne reçoivent pas de visite. Bien sûr, rien n’est imposé. « Un des résidents qui est seul nous a dit qu’il n’éprouvait pas le besoin d’avoir des visites, explique Claude. Mais pour les personnes qui le souhaitent, nous sommes présents, sans toutefois empiéter sur le travail d’autres structures telles que l’ADMR ou le Siad. On accompagne mais on ne résout pas tout ».Le groupe ambertois a organisé diverses manifestations cette année. Goûters et spectacles dans les différents Ehpad, mais aussi excursions telles qu’un week-end au Puy en mai dernier. « Pour nous, les deux temps forts de l’année sont les grandes vacances et la période de Noël. C’est là que la solitude est la plus présente, précise Claude, responsable de l’équipe ambertoise. Nous avons 27 maisons de vacances et des villages vacances partenaires. Nous proposons donc des séjours aux personnes intéressées ».700 roses distribuéesSi l’association organise des actions pour faire connaître son travail, ses membres tiennent à préciser qu’ils ne réclament pas d’argent : « Le 7 octobre, nous avons distribué 700 roses dans les rues avec les lycéens, explique Claude. Ces roses étaient offertes pour que les personnes qui les recevaient les offrent à leur tour à une personne âgée de leur entourage. Souvent, les gens pensaient qu’on cherchait à récolter de l’argent. Ce n’est jamais le cas chez nous. Nous ne sommes pas confessionnels et nous ne faisons pas la quête. D’autre part, nous n’avons rien à voir avec les Petites Soeurs des Pauvres ».Christian a, lui, rejoint le groupe en mars : « Je cherchais à faire du bénévolat sur Ambert, explique-t-il. J’ai regardé sur internet, et je suis tombé sur les petits frères des Pauvres. Ça me correspondait tout à fait. Et puis, j’ai pris contact avec l’équipe qui m’a tout de suite mis en confiance. On discute, on met des projets en place, et ça me plaît de rencontrer des personnes âgées. Mon travail me laisse mes après-midi et ça me permet d’être assez disponible. Le 10 décembre, j’ai même suivi une formation à Saint-Étienne, cela m’a apporté un plus dans ma façon d’agir auprès des gens que nous visitons, c’est important ».André, lui, est à l’origine du groupe ambertois : « Au départ, nous n’étions que deux, l’équipe a fonctionné lentement. Maintenant, nous menons de front les visites aux personnes et la recherche de nouveaux bénévoles ». Pour faire encore mieux connaître son action, le groupe a pour projet de filmer ses interventions et de proposer ainsi un documentaire dans les écoles, les associations « Dans le Puy-de-Dôme, il y a de nombreuses poches d’isolement, précise Fabrice Bruyère. Donc, si des gens sont intéressés pour venir nous aider ou même créer des groupes au niveau des villages aux alentours d’Ambert, ils peuvent nous contacter ».À savoir. L’équipe d’Ambert est impliquée dans le projet Monalisa (Mobilisation nationale de lutte contre l’isolement social des âgés), signé par le département le 14 novembre. « Le but est de se rencontrer entre partenaires, de mutualiser les moyens pour agir au plus près », conclut Fabrice Bruyère.La Montagne – 5 janvier 2017

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Audrey Achekian
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