Les bienfaits du bénévolat pour les personnes âgées en fin de vie

Quand on est malade et/ou en fin de vie, les bénévoles d'accompagnement en fin de vie sont précieux... © Loïc Trujillo / Petits Frères des Pauvres
Quand on est malade et/ou en fin de vie, les bénévoles d'accompagnement en fin de vie sont précieux... © Loïc Trujillo / Petits Frères des Pauvres

Dernières actualités

21 janvier 2025

Derrière les signes : la campagne d’alerte des Petits Frères des Pauvres sur la mort solitaire

Lire l'actualité

21 janvier 2025

Mort solitaire : un fléau sous-estimé en France faute de statistiques officielles

Lire l'actualité

21 janvier 2025

Mort solitaire : tour du monde des solutions et initiatives qui ont fait leurs preuves

Lire l'actualité
Voir tout
En France, on dénombre environ 5000 bénévoles d’accompagnement en fin de vie. Présents auprès des personnes malades ou en fin de vie, ils savent apporter présence et écoute dans les moments les plus difficiles et singuliers d’une vie. 7 professionnels et bénévoles s’expriment sur les bienfaits de ce bénévolat.

Une révélation par leur présence et leur humanité

« Les bénévoles auprès des personnes en fin de vie ont été une rencontre assez bouleversante pour moi. Lorsque j’étais jeune médecin, j’ai contribué à mettre en place les premiers accompagnements bénévoles au domicile des malades en fin de vie avec une association nationale et ça a été une première pour moi. J’étais jeune médecin, évidemment très sûr de son savoir scientifique et de la démarche palliative, et je n’avais encore jamais travaillé avec des bénévoles. Cela a été une révélation par leur présence, leur qualité de réflexion, leur humanité… Le bénévole était là pour être, pas pour faire, alors que nous, soignants, étions beaucoup dans le faire. », témoigne Jean-Marie, gériatre et un des fondateurs de la SFAP.

Un moment d’échanges et une ouverture sur le monde extérieur

« Les bénévoles accompagnant en soins palliatifs font partie intégrante de l’équipe de soins palliatifs. Ils ne sont ni médecins ni aides-soignants ni infirmiers mais ils sont uniquement présents pour un temps d’échanges quand la personne le demande. Les bénévoles sont là pour apporter un peu de vie extérieure dans les chambres des personnes malades. Et à la différence des soignants, les bénévoles ont le temps. Donc ils peuvent apporter une chose précieuse : c’est l’écoute. », affirme Bernard, bénévole chez Alliance, une fédération qui accompagne les personnes jusqu’au bout de leur vie.

Apaiser les derniers moments

« Nous apportons écoute et présence. Nous essayons d’apaiser les derniers moments, et si ce ne sont pas les derniers moments, nous essayons de faire le calme dans la vie de la personne que l’on croise, on l’aide à « ranger son bureau » comme on dit, c’est-à-dire à sortir des conflits, chercher les pardons, exprimer ses ressentis positifs et négatifs, être à l’écoute… », raconte Pascal, bénévole à Alliance.

Les bénévoles apportent apaisement et écoute jusqu'au bout de la vie. © Loïc Trujillo / Petits Frères des Pauvres

Un bien-être psychologique

« Cela va leur apporter un bien-être psychologique car ce sont souvent des personnes qui sont un peu seules. Avoir du monde qui passe, des visites leur apportent beaucoup. », résume Marina, infirmière coordonnatrice en HAD (Hospitalisation à Domicile).

Temporiser les angoisses

« Les bénévoles apportent un apaisement aux malades. Ils arrivent à temporiser les angoisses, ils écoutent beaucoup, ils sont disponibles et dans l’entourage aussi, ils apportent de l’apaisement au niveau de la prise en charge. », évoque Julie, médecin en équipe Mobile de Soins de Support et Palliatifs en Charente.

Les bénévoles arrivent à temporiser les angoisses

La société au chevet du malade

« Les bénévoles apportent une présence aux personnes en fin de vie. Ils représentent aussi la société et aussi une certaine inclusion (encore) dans la société. Finalement, c’est une présence de la société au malade et une présence du malade au monde. » Laurent, bénévole responsable d’une association de soins palliatifs en Charente. 

Une présence indispensable

« Nous avions des bénévoles présents au sein de notre clinique mais avec le Covid-19 cela s’est arrêté brutalement. On se rend bien compte de leur absence car tout s’est dégradé au niveau de la prise en charge des patients. Pour moi, les bénévoles, c’est la possibilité d’offrir une présence silencieuse ou active aux patients. Ils apportent un soutien précieux à la personne mais également aux familles. Je dirais que le rôle du bénévole est indispensable ! », déclare Lucie, psychologue dans une clinique.

Vous aussi, vous avez envie d’apporter écoute, présence et apaisement auprès d’une personne malade et/ou en fin de vie ? Les Petits Frères des Pauvres recherchent des bénévoles dans toute la France ! 

 

 

À LIRE AUSSI :

Partager cet article
A propos de l’auteur
Image de Audrey Achekian
Audrey Achekian
Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test Biographie test

Découvrez comment vous pouvez agir

Consulter d'autres actualités

Lumière allumé immeubme

Derrière les signes : la campagne d’alerte des Petits Frères des Pauvres sur la mort solitaire

En l’absence de statistiques officielles, les Petits Frères des Pauvres dressent un bilan annuel alarmant des...
boîte aux lettres qui débordent

Mort solitaire : un fléau sous-estimé en France faute de statistiques officielles

En France, la mort solitaire reste un phénomène mal connu et probablement sous-estimé. L’absence de statistiques...
bougies

Mort solitaire : tour du monde des solutions et initiatives qui ont fait leurs preuves

Luttant contre la solitude et la précarité des personnes âgées depuis 80 ans, l’association Petits Frères...

Faire un don