Corinne fait partie des habituées du club de tricot qui se réunit chaque 1er et 3e mercredi du mois, au 19 cité Voltaire à Paris (11e), le « Tricot Papotage ». Ce club accueille notamment des personnes en grande précarité accompagnées par l’équipe d’accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres du 11e arrondissement de Paris.
Au rang de ses créations préférées : les petits bonnets en laine de l’opération « petit bonnet, bonne action » d’innocent et des Petits Frères des Pauvres. « C’est gratifiant de faire des petits bonnets, comme je le dis souvent ! C’est généralement vite terminé, sauf quelques-uns qui demandent plus de temps. Et puis c’est beau ! » sourit-elle.
Corinne a déjà tricoté plus de 800 bonnets une année ! Mais récemment, elle s’est lancée dans la confection de bonnets plus complexes… leur nombre a donc chuté. « Là j’ai préparé des coccinelles cette année, et ça, ça prend beaucoup plus de temps donc j’en aurai moins. Même les yeux sont intégrés dans le pompon, c’est tout un travail ! J’ai aussi fait des fraises, en améliorant le modèle qui était mis à disposition, car cela ne faisait pas assez « feuilles ». C’est chronophage aussi même si là, il n’y a pas besoin de faire le pompon, ce qui en soit est un gain de temps ! J’ai fait quelques framboises avec un point d’Astrakan pour avoir l’effet granuleux, et là aussi, ça prend du temps ! », détaille-t-elle.
Elle aime particulièrement tricoter quand il fait froid, le soir, devant la télévision… Ce loisir lui permet de s’évader.
Corinne et ses séries de bonnets inspirées…
Outre ses jolies coccinelles, notre aînée s’est lancée dans de nombreuses séries de bonnets qu’elle décline au fur et à mesure. Arbres, bateaux, fraises, framboises, cœur… autant d’objets qui sont tricotés avec minutie sur ses petits bonnets.
De l’art ? Corinne nie avec modestie : « Je ne me sens pas artiste. C’est en voyant d’autres modèles que je puise des idées. Par exemple, la coccinelle, je l’ai vue dans l’un des bureaux des Petits Frères des Pauvres. Mais elle avait une tête plate, avec des yeux collés. Je me suis dit qu’il y avait des améliorations à faire et je me suis lancée dans des tests… Il y a eu de nombreux modèles avant d’en obtenir un réussi ! »
Corinne prend tout de même plaisir à photographier ses petits bonnets préférés. Ainsi, même envoyés dans un petit colis, ces photos continuent de peupler son téléphone et d’inspirer les autres tricoteuses du club de tricot…
>> En savoir plus sur l’opération « petit bonnet, bonne action » sur notre page Tricoter solidaire
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