Elle s’appelle Noisette. Du haut de ses 4 mois, ce chaton issu d’un sauvetage a su charmer les personnes âgées en perte d’autonomie de La Jonquière, établissement qui offre un logement autonome et une vie collective aux aînés en situation d’isolement.
Arrivée en juillet 2019, Noisette bouillonne d’énergie et a su redynamiser les jours de nos aînés. « Nous sommes tous étonnés de l’animation créée par cette petite bête, compte-tenu du temps passé par tous à jouer, s’en occuper, se soucier d’elle », révèle William Dehais, directeur de La Jonquière. « Noisette a été adoptée instantanément par tous et même davantage par certains », confirme Françoise, 83 ans.
Avec Noisette, les jours se suivent mais ne se ressemblent pas… La petite coquine est amatrice de cache-cache et pousse les résidents et le personnel à la débusquer dans les moindres recoins : « Elle a toujours le chic pour se cacher dans les endroits les plus inattendus : dans les casseroles, derrière le lave-vaisselle, dans les lits des résidents et même derrière les pots de fleurs de la terrasse », sourit-il.
Un chat affectueux contre la solitude des personnes âgées
Véritable tourbillon, Noisette adore jouer avec nos aînés : « avoir Noisette à la Jonquiere, c’est un confort pour nous. Elle est très amusante, on peut jouer avec elle ! », se réjouit Doris, 80 ans. « Ça rajoute de la vie dans la résidence ! », résume Danielle, 70 ans.
Mais c’est aussi et surtout, une boule d’amour… « C’est une présence fidèle pour certains qui peuvent passer des heures à la caresser, c’est un compagnon chaleureux », observe William Dehais. « J’aime les animaux car ils sont très affectueux », avoue Jean-Jacques, 69 ans, tandis que Françoise affirme avoir déjà constaté « les bienfaits de caresser une petite boule de poils ».
La seule présence de ce chaton a des effets positifs sur le moral des personnes âgées : « on constate qu’avoir un chat génère un sentiment de tranquillité, donne naissance à des sujets de discussions à tout moment de la journée et donc de la convivialité », affirme le directeur. Pour contrer la solitude et animer le quotidien, le chat est une aide supplémentaire.
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S’occuper d’un plus vulnérable que soi
Beaucoup de nos aînés prennent plaisir à s’occuper de quelqu’un d’autre. Ils ont aussi le sentiment d’être utiles à un petit être fragile et de porter une responsabilité. « Noisette est très chouchoutée par tous les résidents. Tous les matins, chacun leur tour, ils viennent lui dire bonjour et lui donner à manger, et elle, en retour elle fait le dos rond en attendant leurs caresses », ajoute-t-il.
Conscients de l’importance du lien affectif et des bienfaits apportés par les animaux, les Petits Frères des Pauvres acceptent volontiers les animaux des personnes hébergées dans nos établissements. Des ateliers de médiation animale sont également régulièrement organisés au sein des maisons. Enfin, certains bénévoles visitent les personnes âgées isolées à leur domicile, comme Sylvie et son chien dans le Tarn-et-Garonne.