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Quand le théâtre rencontre les petits frères des Pauvres : ACTE 2

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Comment s'est faite la rencontre...quel a été le rôle des personnes accompagnées...des questions posées à Samuel pour mieux découvrir son projet.

Mardi 18 juillet, 13h30 – discussion entre la chargée de communication des petits frères des Pauvres et l’auteur de la pièceComment as-tu connu les petits frères des Pauvres ?J’ai d’abord fait la rencontre de Claude, bénévole de l’équipe Paris Saint Maur qui s’occupe des ateliers culturels à destination des personnes en grande précarité. A l’époque je travaillais pour le théâtre de Poche qui donnait des places gratuites à l’association. Puis nous nous sommes revus 2 ans plus tard lorsque j’ai produit Merlin*, spectacle pour lequel nous avons donné des invitations au groupe de Claude. J’ai ensuite rencontré Suzanne, également bénévole auprès de Claude, je leur ai parlé de mon projet, et l’idée de mettre en place des ateliers de théâtre avec les personnes est venue. J’ai participé à plusieurs reprises avec les membres de la troupe, aux petits déjeuners de l’Etape [lieu d’animation petits frères des Pauvres] pour nous présenter puis apprendre à se connaître. *Merlin : spectacle de 9h représenté de 2015 à 2016 au Théâtre du Soleil, produit par Samuel et dans lequel Paul-Eloi et Alexandre jouaient déjà http://lapoursuitedubleu.fr/merlin/Quelle fut ta première rencontre avec les petits frères des Pauvres et quel(s) souvenir(s) gardes-tu ?Claude nous a invité, Paul-Eloi (le comédien principal) et moi-même, à participer à la permanence culturelle qui a lieu le lundi après-midi rue Léchevin dans le 11ème où se retrouvent bénévoles et personnes accueillies pour échanger sur les spectacles qu’ils ont vu, donner leur avis etc… Je pensais « savoir » qui j’allais rencontrer, des personnes en grande précarité, qui ont connu la rue. Bien souvent, quand on parle de grande précarité, on s’imagine le type qui vit à la rue, déphasé ou en dehors de la société. Sauf que ce ne sont pas ces visages de la pauvreté que j’ai découverts. Nous avons été stupéfaits de rencontrer des personnes cultivées, avec un parcours de vie incroyable, des travailleurs pauvres ou déclassés. Des personnes qui avaient un travail, une vie de famille et qui ont tout perdu à cause d’une perte d’emploi, d’une maladie… Mais pour qui l’accès à la culture reste important.L’inversion de la courbe relate le parcours d’un jeune cadre dynamique, pris dans la spirale de la productivité et qui va se faire rattraper par le système. Pourquoi avoir choisi ce thème et pourquoi avoir choisi de parler d’un jeune trentenaire plutôt qu’un Senior ?Il y a d’abord la volonté de travailler sur un projet axé sur l’humain, parler d’une cause qui me touche. Avec Brice (co-metteur en scène) nous voulions orienter cette pièce sur la productivité, cette société dans laquelle il faut produire toujours plus, plus vite. Et puis sur le fait de ne pas voir la réalité de deux points de vue : d’abord celui des citoyens face à ces personnes en grande précarité. Comme je le disais, on ne s’imagine pas toujours que la personne qui se retrouve à la rue, surtout quand elle est jeune, avait une vie « normale » avant. Peut-être qu’elle n’a pas de famille ou qu’elle n’a plus de lien avec elle.Et puis nous trouvions intéressant de parler du point de vue de celui qui vit la situation, de ce dénie dont les personnes rencontrées nous ont parlé. Le « c’est pas si grave…ça va aller » …ou «la situation va s’arranger, je vais m’en sortir » … et puis la honte, le malaise d’en parler à son entourage… jusqu’au jour où tout finit par s’accumuler et qu’il est difficile de trouver de l’aide quand la situation est dépassée. Nous voulions montrer les chemins par lesquels passent les personnes, les obstacles rencontrés. Quant au choix de l’âge du personnage, c’est que si cela peut arriver à un jeune actif alors cela peut arriver à tout le monde. Et j’ai voulu que tout le monde se sente concerné.En quoi les personnes accompagnées que vous avez rencontrées ont aidé à l’écriture du projet ? Le projet de départ était de proposer des ateliers théâtre et improvisation, pas forcément sur le sujet de la pièce. Mais petit à petit, la confiance naissant, nous avons pu travailler sur le thème et parler de ces parcours de vie. La rencontre avec les bénévoles et le travail que fait l’association, ont aidé au projet également. Tous ces partages sont enrichissants et influencent aussi bien la vie professionnelle que personnelle. Je pense différemment depuis ma rencontre avec les petits frères.

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Audrey Achekian
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