Selon l’Insee, en 2014, 38 % des personnes sans domicile fixe sont des femmes. Face à cette féminisation de la précarité et à l’augmentation des demandes de mises à l’abri de femmes de plus de 50 ans, les petits frères des Pauvres et la Fondation Lecordier expérimentent un dispositif réservé à ces femmes sans domicile. Dans un petit hôtel du 20ème arrondissement de Paris, 9 chambres permettent de les accueillir.Pour les deux semaines à venir Périphéries va à la rencontre de ces naufragées tombées dans la galère à l’âge de la retraite ou presque… Reportage à la rencontre des bénéficiaires de cette fondation, avec l’nterview d’une personne accompagnée sur son parcours de vie, celle de Jade Lagaillarde, coordinatrice de développement social chez les petits frères des Pauvres, sur la brutalité des processus qui mettent les femmes dans la rue et sur la réalité du 115 : pas de places, une nuit de gagnée. Une autre bénéficiaire témoigne de l’ importance d’être dans un environnement féminin et Armelle de Guibert, directrice de la Fraternité Paris Saint-Maur, remarque aussi cette envie de se retrouver entre femmes, et constate que le sentiment de culpabilité induit par ces situations de précarité est plus durement ressenti par les femmes que les hommes.Périphéries par Edouard Zambeaux le dimanche de 13h20 à 13h30
