Somjit, transexuelle, a retrouvé respect et stabilité grâce aux Petits Frères des Pauvres

Somjit profite d'un hébergement stable et d'un environnement accueillant chez les Petits Frères des Pauvres. © Virginie Hérail
Somjit profite d'un hébergement stable et d'un environnement accueillant chez les Petits Frères des Pauvres. © Virginie Hérail

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Après des années de galère, Somjit, transexuelle, retrouve stabilité et sérénité au sein du Radeau, un établissement des Petits Frères des Pauvres à Paris (17e). À l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie ce 17 mai, elle a accepté de témoigner.

Être acceptée et respectée. Pour Somjit, née homme dans un petit village du nord de la Thaïlande, la vie n’a pas toujours été un long fleuve tranquille. À 18 ans, elle tombe amoureuse d’un Français qu’elle suit à Paris. Malheureusement, au bout de quelques années, c’est la rupture. 

Commence alors un parcours semé d’embûches où elle doit soudain se débrouiller seule pour vivre et se loger. Pendant des années, elle vit sans repères stables, chez des amis ou à l’hôtel. Lorsque sa santé se dégrade, Somjit est prise en charge par une autre association avant d’être redirigée vers le Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale des Petits Frères des Pauvres, Le Radeau, dans le 17e arrondissement de Paris.

Le Radeau : un environnement chaleureux et respectueux

Le Radeau, qui dispose de 9 studios sur place et 36 chambres dans des hôtels avoisinants, assure une mission d’inclusion sociale en accueillant des personnes seules en difficulté et en leur proposant un accompagnement social. Grâce aux Petits Frères des Pauvres, Somjit a retrouvé un hébergement stable mais a aussi pu renouveler son titre de séjour annuel, obtenir son allocation d’adulte handicapé et un accès aux soins. 

5 ans plus tard, sa situation, sa santé et son moral, se sont nettement améliorés : « je sais où j’habite, où je dors, ici c’est stable. C’est moins de soucis », explique-t-elle.

Au Radeau, elle a trouvé un environnement chaleureux qui la respecte et l’accepte telle qu’elle est : « Tout le monde s’entend bien. Ce que j’aime, c’est partager la culture à travers la cuisine (au cours des actions collectives proposées par l’équipe). On fait des petits plats qu’on mange tous ensemble ».

Au quotidien, Somjit cultive une certaine philosophie de vie, qui lui a permis d’affronter les difficultés et de ne pas se laisser atteindre par les remarques de certains sur sa transsexualité « dans ma vie, je suis à l’aise, je ne me prends pas la tête ». Elle se sent d’ailleurs mieux acceptée aujourd’hui qu’auparavant.

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Rodin Munganga

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