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Grâce à ce journal, Pascal, isolé et reclus chez lui, peut chasser ses idées noires

100 personnes âgées comme Pascal bénéficient d'un abonnement à la Voix du Nord. © Sebra/ Shutterstock.com
100 personnes âgées comme Pascal bénéficient d'un abonnement à la Voix du Nord. © Sebra/ Shutterstock.com

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Pascal, 60 ans, accompagné par l’équipe Accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres de Lille (59) fait partie des quelques personnes âgées isolées qui reçoivent le journal La Voix du Nord grâce à un partenariat avec les Petits Frères des Pauvres. En fauteuil roulant, il témoigne de son plaisir de recevoir ce quotidien qui lui permet de connaître les actualités locales alors qu’il ne peut pas sortir de chez lui depuis des mois.

Pendant le confinement, les Petits Frères des Pauvres et le quotidien régional La Voix du Nord ont mis en place une cagnotte en ligne afin d’offrir un abonnement semestriel solidaire à des personnes âgées isolées accompagnées par l’Association. En plus de permettre à nos aînés d’être au courant des actualités de leur région et d’occuper leurs longues journées, ce journal est aussi un prétexte aux discussions avec leurs bénévoles !

Au total, 100 aînés ont pu bénéficier de cet abonnement et reçoivent le journal trois fois par semaine. 

L’abonnement à La Voix du Nord : une fenêtre sur la région

Pascal, 60 ans, accompagné par l’équipe Accompagnement vers le Logement des Petits Frères des Pauvres de Lille (59) fait partie des personnes âgées isolées lectrices du journal : « cela fait 6 semaines que je reçois le journal, les vendredis, samedis et dimanches. », précise-t-il.

Pascal a été très heureux qu’on lui propose l’abonnement à ce journal qu’il achetait déjà occasionnellement le dimanche. D’autant que depuis qu’il a subi une lourde opération en novembre 2019, il ne peut plus marcher ni sortir de chez lui : « Maintenant, si je voulais aller acheter un journal, je ne pourrais même pas ! C’est l’auxiliaire de vie qui vient le matin qui m’achète les journaux de temps en temps. », soupire-t-il.

Grâce à la lecture du journal, il peut s’échapper un peu des quatre murs de son appartement où il vit confiné depuis des mois… « Le journal me permet d’avoir les informations de la métropole lilloise et d’avoir une fenêtre sur ce qu’il se passe. Je suis en fauteuil roulant, je ne sors plus depuis novembre 2019… hormis les séances de kiné où je me rends en ambulance, je ne sors plus. Donc je suis tout le temps à la maison, sur mon fauteuil roulant ou sur mon lit médicalisé alors le journal me permet de me tenir au courant. Il me permet aussi de passer le temps ! » explique-t-il. 

Même si le quotidien n’est pas sa seule source d’information, il est sa préférée… « Même s’il y a des informations régionales à la télévision, je trouve cela mieux d’avoir quelque chose d’écrit. Je sais bien qu’il existe des applications sur téléphone pour avoir de l’information mais ce n’est pas aussi bien et lire sur un téléphone, ce n’est pas aussi agréable que lire un journal ! ».

Penser à ce qu’il se passe me permet d’enlever les idées noires que j’ai dans la tête…

Le journal, pour lutter contre les idées noires…

Pour Pascal, s’informer des actus régionales est très important. « Ce sont surtout les pages locales qui m’intéressent. En revanche, tout ce qui concerne le national, je survole… », révèle-t-il. 

Si Pascal aime autant se plonger dans l’actualité locale, c’est parce que cela lui change les idées… « Penser à ce qu’il se passe me permet d’enlever les idées noires que j’ai dans la tête… Même si c’est pour les remplacer par des faits divers comme des accidents ou autres, au moins ça remplace mes idées noires. Le moral, quand on est assis en permanence dans un fauteuil, en prend un sacré coup… » confie-t-il.

Depuis le déconfinement, Pascal n’était pas encore sorti de chez lui. Le 21 juillet dernier, il a fait sa première séance chez le kinésithérapeute en ambulance. Des séances attendues ainsi que les visites des bénévoles des Petits Frères des Pauvres qui viennent rompre sa solitude.

 

 
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Audrey Achekian
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