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Le sourire d’Yvana

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Portrait d’Yvana, personne accompagnée par les petits frères des Pauvres à Marseille.

Impossible de rester insensible au sourire d’Yvana, à son accent chantant, son regard pétillant, à l’énergie contagieuse qu’elle dissémine un peu partout… A ses grandes mains aussi, qui s’animent et accompagnent fidèlement son flot de paroles, comme lancées au galop en même temps que son récit prend vie. Quand Yvana parle, sourit ou chante, elle entre en scène, et y met tout son cœur.On a du mal à croire que cette petite dame de 95 ans ait pu être timide, « presque muette » plus jeune. « C’est ce qui m’a sauvée quand j’étais encore à Belgrade, pendant la guerre. J’étais timide, on ne me voyait pas ! Mon autre chance, c’est d’avoir atterri en France » confie-t-elle. Elle rejoint son mari en 1966 à Marseille où ils s’installent dans le quartier de Font Vert. Plus de 30 ans après, Yvana se retrouve seule et fait la rencontre des petits frères des Pauvres. « Mon mari est mort et j’avais une lourde dette que je ne pouvais pas payer. Une assistante sociale m’a donnée l’adresse de la rue de Provence. Les petits frères m’ont aidé à payer. Jamais je ne l’oublierai. Depuis, je chante tout le temps parce que je suis heureuse. »Et c’est vrai qu’elle en connaît des chansons : en français, italien, russe ou espagnol, plus de 80 morceaux et mélodies sont gravées dans sa tête depuis tant d’années. « J’aime chanter. A la Libération, j’étais jeune et je n’avais pas je n’avais plus de famille. Tout le monde a été raflé par la gestapo. Alors je suis partie chanter avec la chorale partisane les chansons de Tito pendant deux mois, chaque jour avec les militaires pour annoncer la paix dans les villages de Dalmatie. C’était magique, tout le monde nous attendait ! ».70 ans après, Yvana chante toujours, et profite de chaque moment passé auprès des bénévoles, salariés et personnes accompagnées par les petits frères des Pauvres : elle participe à l’atelier peinture, aux repas du Manier, part en vacances l’été et vient même de passer quelques jours en Alsace juste avant Noël. « Un rêve ! que je réalise grâce aux petits frères. Quel bonheur » !

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Audrey Achekian
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