C’est ce qui a motivé ma démarche d’accompagnement des fins de vie.Accueillie chaleureusement par Marine, cadre de santé de l’unité de neuro-oncologie de l’hôpital neurologique, j’ai découvert auprès d’elle et de tout son service une écoute et une ouverture assez exceptionnelle vu les pathologies particulièrement sévères et les soins extrêmement lourds.J’ai tout de suite été plongée dans ce monde de souffrances, de révolte, de fatalisme ou de déni, et j’ai pu constater ce besoin inouï d’écoute et de présence apaisante, dans tous les cas.Je suis, à présent, complètement convaincue de l’indispensable et belle complémentarité de notre démarche avec le personnel hospitalier. Par son rôle difficile et ingrat, il est souvent confronté à la révolte et à la violence. Nous, nous sommes là simplement pour une écoute et une présence qui permettent aux personnes de s’exprimer, de s’alléger voire de s’apaiser. L’échange de notre ressenti avec le personnel est très enrichissant.Depuis le début, je ne me suis jamais sentie seule ou désemparée grâce aux transmissions immédiates faites au coordinateur des petits frères des Pauvres et aux groupes de paroles réguliers.
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