L’année dernière c’est à Wissant qu’elle s’est rendue, dans le Pas de Calais.
« Nous sommes partis un matin tôt de Lyon en car, huit personnes comme moi, huit bénévoles, toujours très attentionnés. 800 kilomètres en une journée ! Mais je n’ai même pas senti le trajet tellement c’étaient déjà les vacances dès le pied posé dans notre minibus » dit-elle avec un joli sourire accroché au visage.
Sur place, tout le monde loge dans une maison de l’association. « Nous étions à cinq minutes de la mer à pieds ! Tous les soirs, j’ai pu admirer le coucher du soleil sur l’eau, c’était très beau » se souvient-elle. « C’est d’ailleurs grâce aux Petits Frères des Pauvres que j’ai pu découvrir la mer pour la première fois, en 2007, à Bormes-les-Mimosas dans le Var. C’était un manque de ne pas l’avoir connue avant. Cette fois-ci, j’ai même pu la voir partir et revenir, au gré des marées. C’est ce qui m’a le plus marquée ».
Au fil du séjour, les liens se nouent entre participants
« Je ne connaissais que deux bénévoles avant le départ, mais nous nous sommes très bien entendus. Il y avait une très bonne ambiance » précise-t-elle.
C’est par exemple le cas lors d’« une folle soirée musette » au cours de laquelle un chanteur-accordéoniste est venu égayer l’un des dîners. Gisèle G. se rappelle : « il a chanté des chansons d’hier et d’aujourd’hui. J’ai même dansé un petit peu, malgré mes problèmes orthopédiques ».
« À chaque fois » confie-t-elle, « ces escapades organisées par l’association me font un bien fou, physiquement et moralement. Quand je reviens chez moi, je suis en pleine forme. Être au grand air, c’est autre chose que d’être en ville ».
Pour cet été, elle s’est pré-inscrite pour passer quelques jours au château d’Achy dans l’Oise, une autre maison de vacances des Petits Frères des Pauvres.
« Je ne partirais pas en vacances sans eux. Ils me prennent en compte comme je suis, avec mes difficultés de santé notamment. J’ai besoin d’être rassurée. Et là, c’est toujours le cas ».