« J’étais un donateur régulier des petits frères des Pauvres comme je le faisais aussi auprès d’une dizaine d’autres associations caritatives. Le second AVC de mon épouse, en septembre 2015, puis son placement dans un EHPAD, m’ont contraint à cesser tout don à partir de 2016. En effet, devant l’importance des nouvelles dépenses à assumer, je devais envisager de contenir au maximum le budget du ménage dont les époux devenaient, par la force des choses, physiquement séparés.En janvier 2016, j’ai informé les petits frères des Pauvres de ma décision de cesser les dons que j’opérais habituellement en fin d’année. J’ai indiqué parallèlement que j’avais du temps disponible, car retraité, et moins de contraintes relatives à la dépendance antérieure de mon épouse désormais placée en maison de retraite. De plus, les multiples actions menées par les petits frères des Pauvres, dont j’étais parfaitement informé via les courriers successifs d’appel aux dons, me semblaient très pertinentes. J’ai donc demandé à ma correspondante s’il y avait une antenne en Avignon et quelles étaient ses coordonnées. Pour être franc, j’ai hésité dans le choix de mon désir de bénévolat envers l’une ou l’autre des associations de proximité auxquelles j’apportais antérieurement un soutien financier.Le hasard m’a finalement conduit à téléphoner à l’antenne d’Avignon des petits frères : c’était un mardi de février, on m’a précisé qu’il y avait une réunion le jeudi de la même semaine et que je pouvais y assister et poser toutes les questions que je voulais… Les bénévoles présents ont dû être convaincants puisque, depuis, j’ai rejoint leurs rangs et je m’investis dans cette équipe d’action locale.Depuis peu, je suis devenu membre actif de l’association. Je rends presque quotidiennement visite à mon épouse dans l’EHPAD où elle a été admise et j’ai été à l’origine d’une convention, signée en décembre dernier, entre cet établissement et les petits frères des Pauvres. Les visites réalisées auprès des personnes accompagnées sont gratifiantes à la fois pour les aînés et pour les bénévoles car elles rompent l’isolement dans lequel se trouvent ces personnes. On apprend beaucoup et on se sent vraiment utile. La distance n’est pas la même qu’avec un membre de sa famille… »
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