Malgré les deux confinements, les Petits Frères des Pauvres ont pu maintenir et adapter leurs actions auprès des personnes âgées isolées qu’ils accompagnent régulièrement. Comment ? Grâce aux 13 672 bénévoles qui se sont mobilisés coûte que coûte. De nouveaux bénévoles, dont beaucoup de jeunes et d’actifs, ont aussi pris conscience du phénomène de l’isolement grâce à la crise sanitaire et sont venus nous rejoindre. On compte plus de 35 % de demandes de bénévolat supplémentaires ! C’est le cas de Baptiste, 24 ans, et de son frère Joseph, 22 ans, qui ont décidé de s’engager ponctuellement au tout début du premier confinement.
Les bénévoles ont su réadapter leurs actions auprès des aînés
Pendant cette crise, notre baromètre* réalisé en ligne auprès de 2143 bénévoles entre le 5 et le 30 octobre 2020, montre qu’alors que 2/3 des bénévoles ont maintenu leur engagement, ils sont 85 % à avoir accompagné autrement nos aînés. Ainsi, nos équipes sont restées motivées tout en devant nécessairement adapter leurs actions au contexte voire innover pour poursuivre la lutte contre l’isolement.
Cette période de confinement, notamment la première, a en effet été pour nos bénévoles comme Joëlle l’occasion de tester de nouvelles actions comme l’accompagnement téléphonique.
Ils sont aussi 48 % à avoir utilisé des outils numériques, aussi bien pour communiquer entre bénévoles qu’avec les personnes âgées. En effet, les Petits Frères des Pauvres avaient notamment distribué des tablettes dans certains Ehpad pour permettre aux aînés d’avoir un lien avec les bénévoles.
Un grand motif de satisfaction : les visites aux personnes âgées
Interrogée sur leurs principaux motifs de satisfaction à la rentrée de septembre (en dehors du confinement), la majorité de nos bénévoles (63 %) affirme qu’il s’agit des visites auprès des personnes qu’ils accompagnent.
Au-delà d’être souvent la raison première de leur engagement, cette réponse montre l’importance des visites physiques qui ne remplacent pas le téléphone ou les outils numériques qui sont des outils complémentaires. « Passer des coups de fil, c’est d’autant plus important dans cette période mais ça ne suffit absolument pas. Cette situation creuse l’isolement. Notre rôle est très important aujourd’hui mais il est difficile à mettre en place et à appliquer. », explique Joëlle, bénévole des Petits Frères des Pauvres à Avignon (84).
* Baromètre réalisé par les Petits Frères des Pauvre en lien avec Recherches et Solidarités
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