Interviewée par Télérama (08/04/2020), Mireille, 78 ans, s’est confiée à la journaliste Coline Renault sur son quotidien pendant le confinement et sur l’association des Petits Frères des Pauvres qui l’a « sauvée de la solitude ».
Elle explique notamment à la journaliste regretter l’annulation des activités collectives de l’Association les mercredis après-midi : « Cela me manque beaucoup. C’était mon seul but de la semaine. »
En vieillissant, le besoin d’être entourée
En journée, Mireille s’occupe comme elle peut pour passer le temps. Elle tricote, joue au Scrabble… seule.
« Le temps est long. C’est malheureux à dire, mais on est bien obligés de prendre sur soi. Il n’y a pas que des bonnes choses dans la vie, et arrivé à un certain âge, on a plus besoin d’être entouré. Avec le virus, c’est encore plus difficile. » conclut-elle dans l’article de Télérama.
Depuis, pour maintenir le lien avec elle, les Petits Frères des Pauvres organisent des appels téléphoniques : « Mireille est appelée par les bénévoles qui animent le mercredi après-midi et sa bénévole de visite à domicile : ça la réconforte beaucoup », indique Estela, coordinatrice de développement social de l’équipe des Petits Frères des Pauvres de Livry Gargan et d’Aulnay-sous-Bois.
Avec le confinement, les Petits Frères des Pauvres ont mis en place un système de livraison de courses. « Chez Mireille, ce sont les bénévoles qui se relaient pour lui apporter le nécessaire » confirme Estella.
Pour Mireille, « le temps est long » mais les Petits Frères des Pauvres s’efforcent tout de même de briser sa solitude à distance…